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Cette confidence d’un de des grands ecrivains, , nous rappelle qu’une langue est en mesure de votre jour disparaitre a jamais.

Posted on December 7, 2022

Cette confidence d’un de des grands ecrivains, , nous rappelle qu’une langue est en mesure de votre jour disparaitre a jamais.

« J’aimerais etre lu tant que Notre langue vivra »

De nombreux mots de « bonne compagnie » nous ont deja quitte. Pourtant, ils seront encore amis de nous (on nos degote meme en dictionnaires recents), mais pour combien de temps libre ?

Seraient-ils devenus obsoletes, franchement inutiles comme le laisserait affirmer une vision instrumentaliste du langage contre laquelle je me suis toujours eleve depuis mes debuts en poesie ?

Pourquoi ne dit-on plus que « moyen s’abeausit » ?Ou i  nouveau : « Plus loin, dans l’azurement bleuatre du lointain » ?

Ces mots ont-ils ete delaisses par negligence, avec desinvolture ? Il semble vrai qu’en matiere de langue, le desir s’accommode mal d’une fidelite. Ces mots perdus (ou presque) delaisses un peu tel « une vieille maitresse », curieusement, c’est quand ils designent des « realites disparues », souvent sans raisons apparentes, que des fragments de lexique desertent ainsi les livres et J’ai parole. Mais devons-nous ne plus nous servir des mots qui condensent en eux toute la sensualite de la langue ? Certes, on voit des mots qui pesent et d’autres qui paraissent plus lisses, rugueux, musicaux ou sonores, dans lesquels se laisse imagine une « francite » phonetique attachante. Ils nous seduisent avec les illuminations du sens, en logique. Le « Littre du XXIeme siecle » ne des as gui?re oublies, dans sa quete a la rehabilitation en nuance, dans le but de ne pas en interpreter votre usage flou. Ces eclats de langage » (des lambeaux de pourpre) tel dit le Littre en reference a Homere, permettront de mieux voir la phrase tout en induisant le desir d’ecriture.

Gardons-nous de repousser, avec mepris, 1 terme inaccoutume a les oreilles et, pour se guerir de ce dedain precipite ou l’on range Quelques mots parmi les termes tombes en desuetude, on doit se representer que tous de nous, meme ceux dont la lecture est le plus etendue, ne possede pas qu’une portion d’une langue effective.

Comme disait Emile Littre : « Une langue se gaspille qui, supprimer compte smooch sans raison, perd des mots bien faits ainsi que bon aloi. » une affaire du sonnet de langue francaise recouperait a minimum pres celle en poesie (en laissant, cependant, de cote quelques grands refractaires tel Victor Hugo). Impose avec une longue tradition, il va i?tre devenu la forme fice “naturelle” une langue francaise, comme l’alexandrin en est le vers par excellence.

. ORIGINE, REGLES ET POSTERITE.

« Un sonnet sans defaut coi»te seul un long poeme » affirmait Boileau, lui qui a statufie le sonnet tel le genre-roi de la poesie francaise. Le sonnet, outre Notre chute, possede souvent une charniere, un tournant – que les Italiens appelaient VOLTA – entre les quatrains et les tercets. Les sonnets qui paraissent batis sur une progression constante n’ont pas en principe de charniere.

J’ai charniere vue via deux poetes :

A propos du Sonnet, mediter avec grand lait des observations suivantes : 1° Notre forme du Sonnet reste magnifique, prodigieusement belle – et cependant infirme en quelque fai§on ; car des tercets, qui a eux forment six par, etant de la part physiquement plus courts que les quatrains, qui a eux deux forment 10 vers -, et d’autre part semblant infiniment plus courts que les quatrains – a cause de ce que celui-ci y a d’allegre ainsi que rapide dans le tercet et de pompeux ainsi que lent dans le quatrain; – le Sonnet ressemble a une figure dont le buste pourrait i?tre trop long et les jambes trop greles et trop courtes. Je dis ressemble, ainsi, je vais au-dela de ma pensee. Il convient penser que le Sonnet ressemblerait a une telle figure, si l’artifice du poete n’y mettait bon ordre. L’artifice devra donc consister a grandir nos tercets, a leur donner d’une pompe, de l’ampleur, d’la force ainsi que la magnificence. Mais ici il s’agit d’executer ce grandissement sans rien oter a toutes les tercets de leur legerete et leur rapidite essentielles.

De cette pensee musicalement prisonniere on s’evadera, en tercets, en renoncant a ce jeu Afin de des rimes nouvelles : et c’est ici la beaute severe des deux vers rimant qui se suivent immediatement, Afin de laisser le troisieme dans sa rime impaire demeuree en l’air, sans reponse jusqu’a la fin du sonnet, tel une musique errante. Car le tercet, au contraire du quatrain ferme, verrouille dans ses rimes, semble rester ouvert, amorcant le reve. Et lui repond, semblable, le second tercet. C’est ainsi, au corset etroit des quatrains dont la rime est au depart donnee, que s’oppose une telle evasion de l’esprit, une telle liberte raisonnable du reve, des tercets.

Ces vers musicaux seront si purs, Dans les faits, par leur perfection formelle, qu’ils paraissent souvent proches d’un bonheur de lecture absolu. Son dernier par appele « la pointe » devra etre particulierement dense pour clore le poeme. Cela obeit a des contraintes rigoureuses de versification, ainsi, peut etre ecrit autant en vers varies (alexandrins, octosyllabes, etc.), mais le meme metre, autrement evoque la mesure donnee par le nombre de syllabes prononcees dans le vers, doit etre conserve au schema entier du poeme. Il semble structure d’apri?s la nature du par, avec cesures, coupes, effets rythmiques lies a l’accent et a toutes les recurrences phoniques. Le sonnet vient de l’italien « sonneto (diminutif de « suono ») qui signifie « petit le ». A ses debuts le sonnet est seulement chante ou recite avec 1 accompagnement musical. Cela n’avait alors qu’un seul concept : l’amour allegorique et mythique. Il est ne d’une serie d’experimentations faites par des poetes italiens sous l’influence de diverses genres litteraires : le « lais » et la « canzoni » des tourbadours et des trouveres, le « qasida » et le “ghasel” des poetes du Proche-Orient, la poesie scaldique des Vikings, le « motet » et l’hymne des moines, le « tenzoni » des Italiens. Ordinairement, le sonnet doit developper, dans les deux quatrains, une aussi option ; tandis que nos deux tercets forment 1 « contraire » et un « parallele ».

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