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J’y croyais pourtant a ces mots, ces promesses que nous nous faisions, enlaces sur la plage de l‘ile

Posted on September 15, 2022

J’y croyais pourtant a ces mots, ces promesses que nous nous faisions, enlaces sur la plage de l‘ile

Demain, je partirai et je garderai en moi votre souvenir brulant qui ne saura s‘eteindre que quand nous nous reverrons. Le moteur de l‘avion tournait bruyamment et des escaliers se remplissaient des passagers impatients de s‘y installer.

Les yeux du compagnon luisaient de tristesse alors que les miens pleuraient a enormes gouttes. Tu seras bientot chez toi et je t‘ecrirai constamment, cent fois par jour, me rassura-t-il. Je l’embrassai une derniere fois, alors que l‘hotesse menacait de fermer la porte si je ne me decidais jamais a monter.

L‘avion decolla et je vis sur le tarmac la peau de l‘homme reduire peu a peu, dans une immobilite de statue. Je pleurais a present sans reserve et mon voisin me tendit un mouchoir en papier. Ne vous inquietez nullement, me dit il, la mari s‘en sortira sans vous. Mes larmes cesserent immediatement .

– « Ce n‘est nullement mon mari, nous nous sommes connus dans la plage et depuis dix journees, on ne s’est jamais quitte. Cela habite en Norvege et moi en Belgique. C‘est difficile. » -« Tiens, moi aussi, j‘habite en Belgique. Quelle coincidence. Dans quelle partie? » Et nous voila causant pendant des heures de notre pays, du combat des wallons et des flamands, d’la politique et de l‘union europeenne.

A l‘escale, sans dire votre mot, nous decidames de rester recevoir ensemble une correspondance.

Nous ne cessions de parler. Puis, comparant nos places, elles furent echangees Afin de continuer le week-end ensemble. Il montra des images sur son portable et je lui donnai mon numero de telephone pour qu‘il me les envoie. Les quatre heures d’attente passerent sans que nous nous en rendions compte. Enfin, il est temps d‘embarquer. D‘autorite, il porta nos deux valises et m‘aida a m‘installer au gros porteur qui nous ramenait a Bruxelles.

Je m‘endormis de facon tres inconfortable et sentis dans mon demi-sommeil, qu’il mettait 1 coussin sous la tete . Je grognais de plaisir sans vouloir me reveiller.

Je dors si profondement que je rate le repas. Mais il a mis deux reserves de cote qu‘il me tend sans sourire des mon reveil . Tout en mangeant, je l‘observe du coin de l‘oeil. Je le regarde vraiment Afin de la premiere fois. Depuis environ dix heures que nous nous sommes rencontres, il etait surtout une voix. La, je decouvre un visage. Cela visage aux traits secs et durs me deplait. Cela m’irrite, parce que J’ai voix me remplit de calme, mais la figure ne montre aucun sentiments. Il se marche vers moi pour reclamer si j‘ai eu assez et si je desire un sirop. A mon acquiescement, il se leve et va chercher du sirop Afin de nous deux.

Soudain, je repense a l‘homme Afin de lequel je pleurais il y a plusieurs heures a peine. Celui qui me faisait tant de promesses. Celui qui passait son temps a repeter qu‘il m‘aimait; et auquel je semblais vouer un amour incommensurable. J‘avais completement oublie de l‘appeler durant l‘escale. Il etait, a mon grand etonnement, sorti de ma tete, depuis l’instant ou j‘avais commence a parler a le concierge. Ce voisin aux traits durs qui souriait minimum, le contraire du genre d‘homme que j‘appreciais. Etais-je si volage? Je commencais a douter de moi. Non pas que je puisse imaginer une seconde de revoir mon voisin…quoique..Non. Manque mon genre.

Notre voyage se termina rapidement. Cela gardait les yeux ouverts, attentif a les moindres mouvements, precedant mes souhaits. A l’arrivee, il attendit patiemment que mes deux valises arrivent, les porta jusqu‘a J’ai sortie, ainsi, me mit dans un taxi. Appelez-moi a la arrivee exigea-t-il d‘une voix douce. Sans me laisser repondre, il ferma la porte et se dirigea aupres du parking.

rce qu’il craignait la dependance; il craignait l’attachement; il craignait la souffrance d’une perdre apres l’avoir connue. Cela allait se noyer dans ces corps multiples, multiples. Il ne choisissait moyennement les femmes. Beau garcon, il se mettait en boi®te et prenait la premiere qui venait. Toutes couleurs et toutes formes. Cela la ramenait dans sa garconniere et lui faisait l’amour en permanence, avec rage et suffisamment de douceur pour qu’elle soit exaltee. Sa maitrise d’une jouissance feminine est telle qu’il jouait avec ce corps tel d’un ballon, le faisant grimper au ciel, le maintenant en haleine avant de le tuer d’la petite mort. Ainsi que mourir lui aussi legerement a chaque fois. Au matin, il la mettait gentiment dehors, sans jamais reclamer le 06, sans jamais promettre en revoir. Il se levait et prenait une douche glacee, epuise et malheureux, toujours, de ne point ressentir ce qu’il savait qu’il ressentirait avec celle-ci.

Elle est la. Belle devant lui. Un sourire doux sur la figure. C’est votre douceur qui l’avait attire au premier jour. Une douceur du regard, et une generosite que l’on sent dans chacun de ses gestes. Il frissonne. Et se sent faible face a une telle cherie frele, bien plus petite que lui. Il s’attend a des reproches. Cela prepare son argumentaire: il aurait voulu lui ecrire, mais.. Elle cause avant lui. – j’suis desolee, je n’aurais nullement du te quitter par email. J’aurais du t’expliquer, te parler de lui.

Alors seulement, il apercoit derriere elle 1 homme, jamais tres excellent, qui se rapproche d’eux, lentement.

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