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Mes 2 chaumieres etaient cote a cote, au pied d’une colline, proches d’une petite metropole de bains.

Posted on December 5, 2022

Mes 2 chaumieres etaient cote a cote, au pied d’une colline, proches d’une petite metropole de bains.

Mes 2 paysans besognaient dur sur la terre infeconde Afin de elever l’ensemble de leurs petits.

Chaque menage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au apri?m. Mes 2 aines avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s’etaient produites a minimum pres simultanement dans l’une et l’autre maison. Les deux meres distinguaient a peine leur stock au tas ; et les deux peres confondaient pleinement. Mes huit noms dansaient dans leur tronche, se melaient sans cesse ; et, di?s qu’il fallait en appeler votre, les hommes souvent en criaient trois avant d’arriver au veritable. J’ai premiere des deux demeures, en venant d’la station d’eaux de Rolleport, etait occupee par les Tuvache, qui avaient trois meufs et un garcon ; l’autre masure abritait nos Vallin, qui avaient une fille et trois garcons. Tout i§a vivait peniblement de soupe, de pomme de terre ainsi que grand air. A sept heures, le matin, puis a midi, puis a six heures, le jour, nos menageres reunissaient leurs mioches pour donner la patee, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs betes. Les enfants etaient assis, avec rang d’age, devant la table en bois, vernie avec cinquante annees d’usage. Le dernier moutard avait tout juste la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l’assiette creuse emplie de pain molli dans l’eau ou avaient cuit les poires de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignee mangeait jusqu’a plus faim. J’ai tante empatait elle-meme le petit. Legerement de viande au pot-au-feu site de rencontre nudistfriends gratuit, le dimanche, etait une fete Afin de l’ensemble de, ainsi, le pere, votre jour-la, s’attardait au repas en repetant : “Je m’y ferais bien la totalite des semaines” Par un apres-midi du mois d’aout, une legere voiture s’arreta brusquement devant les deux chaumieres, ainsi, une jeune femme, qui conduisait elle-meme, dit au monsieur assis a cote d’elle : – Oh ! regarde, Henri, votre tas d’enfants ! Sont-ils jolis, comme ca, a grouiller dans la poussiere. L’homme ne repondit rien, accoutume a ces admirations qui etaient une douleur et presque un reproche pour lui. J’ai jeune cherie reprit : – on doit que je les embrasse ! Oh ! tel je voudrais en avoir un, celui-la, le tout petit.

Et, sautant une voiture, elle courut aux bambins, prit un des deux derniers, celui des Tuvache, et, l’enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnement concernant ses joues sales, sur ses cheveux blonds frises et pommades de terre, sur ses menottes qu’il agitait Afin de se debarrasser des caresses ennuyeuses.

Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint l’annee suivante, s’assit elle-meme partout, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gateaux, donna des bonbons a tous des autres ; et joua avec eux tel une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans sa frele voiture. Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut la totalite des journees, nos poches pleines de friandises ainsi que sous. Elle s’appelait Mme Henri d’Hubieres. Un matin, en arrivant, le mari descendit avec cette dernii?re ; et, sans s’arreter a toutes les mioches, qui Notre connaissaient bien maintenant, elle penetra dans la demeure des paysans. Ils etaient la, en train de fendre du bois pour la soupe ; ils se redresserent bien surpris, donnerent des chaises et attendirent. Alors la jeune cherie, d’une voix entrecoupee, tremblante commenca : – Mes braves personnes, je viens vous tomber sur parce que je voudrais bien. je voudrais bien emmener avec moi votre. votre petit garcon. Les campagnards, stupefaits et sans option, ne repondirent gui?re.

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