Posted on December 7, 2022
« J’aimerais etre lu tant que Notre langue vivra »
De nombreux mots de « bonne compagnie » nous ont deja quitte. Pourtant, ils seront encore amis de nous (on nos degote meme en dictionnaires recents), mais pour combien de temps libre ?
Seraient-ils devenus obsoletes, franchement inutiles comme le laisserait affirmer une vision instrumentaliste du langage contre laquelle je me suis toujours eleve depuis mes debuts en poesie ?
Pourquoi ne dit-on plus que « moyen s’abeausit » ?Ou i nouveau : « Plus loin, dans l’azurement bleuatre du lointain » ?
Ces mots ont-ils ete delaisses par negligence, avec desinvolture ? Il semble vrai qu’en matiere de langue, le desir s’accommode mal d’une fidelite. Ces mots perdus (ou presque) delaisses un peu tel « une vieille maitresse », curieusement, c’est quand ils designent des « realites disparues », souvent sans raisons apparentes, que des fragments de lexique desertent ainsi les livres et J’ai parole. (more…)